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France: Manuel Valls quitte le Parti socialiste

L'ex-premier ministre Manuel Valls quitte le Parti socialiste. Il l'a annoncé mardi sur les ondes de RTL. Il siégera en tant que député apparenté au groupe La République en marche.

27 juin 2017, 09:29
"Une partie de ma vie politique s'achève. Je quitte le Parti socialiste ou le Parti socialiste me quitte", a déclaré l'ancien premier ministre Manuel Valls.

Manuel Valls a annoncé mardi sur la radio RTL qu'il quittait le Parti socialiste (PS), après avoir soutenu Emmanuel Macron dès le premier tour de l'élection présidentielle. L'ex-premier ministre français s'était fait réélire député de l'Essonne sans l'étiquette du PS.

"Une partie de ma vie politique s'achève. Je quitte le Parti socialiste ou le Parti socialiste me quitte", a déclaré l'ancien premier ministre. Manuel Valls a affirmé que son positionnement dans la nouvelle Assemblée nationale allait "se décanter dans la journée". Il a indiqué que "c'est une possibilité" qu'il siège dans le groupe la République en marche (REM) du président français Emmanuel Macron.

 

 

"Je ne siégerai pas dans un groupe où il y aurait des ambiguïtés, où on ne voterait pas la confiance au gouvernement. Moi je voterai la confiance au gouvernement le 4 juillet prochain", a-t-il affirmé.

Quant à une possible participation au groupe de la gauche "constructive", autour entre autres de la présidente du Parti radical de gauche (PRG) Sylvia Pinel et du député Divers gauche (DVG) Olivier Falorni, M. Valls a déclaré qu'il "n'aurai[t] aucun problème à siéger avec ces amis". Et d'ajouter qu'il "souhaite être clairement dans la majorité".

"Opprobre" sur Valls

Le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner a réagi à la décision de M. Valls, en affirmant que cela "ne (le) surprend pas". "Il y a quelque chose de très violent dans la situation de Manuel Valls. Il y a des critiques qu'on peut exprimer envers lui, mais je trouve qu'il y a un opprobre sur cet homme qui me paraît injuste", a déclaré M. Castaner sur CNews, sans toutefois ouvrir la porte du groupe REM à l'Assemblée à l'ex-premier ministre.

"C'est à lui de dire s'il veut s'engager à soutenir cette politique, je sais qu'il n'aura pas un rôle éminent, il ne l'a pas souhaité et aujourd'hui la nouvelle génération de la République en marche ne l'accueillerait pas en cela. C'est pourquoi je parle d'une forme d'injustice", a-t-il lancé.

 

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