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France: les journalistes français n'apprécient pas le peu de communication du nouveau président Macron

Dans une lettre ouverte, les journalistes français ont protesté contre la communication verrouillée du nouveau gouvernement. Le président française, Emmanuel Macron, semble vouloir éviter tout faux pas.

19 mai 2017, 08:29
Cette protestation trouve sa source dans la décision de l'Elysée de choisir les journalistes autorisés à accompagner le président au Mali.

La presse française a critiqué vendredi la communication verrouillée du nouveau président Emmanuel Macron. Elle estime que cela n'empêchera pas les "clashes" au sein de la nouvelle équipe gouvernementale.

Plusieurs sociétés de journalistes ont protesté jeudi, dans une lettre ouverte, contre la décision de l'Elysée de choisir les journalistes autorisés à accompagner le chef de l'Etat vendredi au Mali. "La communication de l'Elysée est très verrouillée pour éviter le moindre faux pas avant des législatives cruciales", explique le quotidien économique Les Echos.

Chaque ministre "est donc prié de mettre en oeuvre la feuille de route qui lui a été assignée, en observant de strictes règles de confidentialité, de discipline et de solidarité", renchérit Le Figaro, y voyant un "minimum vital pour restaurer une autorité présidentielle réduite en miettes au cours des dernières années".

"En marche (vers les législatives) mais silence dans les rangs", tacle L'Humanité: "qu'aucune tête ne dépasse, qu'aucune fausse note ne vienne troubler la partition, que rien ne vienne contrarier un tant soit peu la manière absolutiste qu'entend donner l'heureux élu à son règne", ajoute le quotidien communiste.

Couleuvres

D'après Le Monde, le nouveau président "poursuit sur sa lancée" de la campagne autour du triptyque "transgression + renouvellement + expertise: quand on a trouvé la martingale gagnante, il serait absurde d'en changer".

Certes, "ce quinquennat s'ouvre sous le règne d'une communication ultra contrôlée", note Libération. Mais le "premier plat servi à la table du Conseil des ministres" est "une assiette de couleuvres", ajoute le directeur de la rédaction de Libé, Laurent Joffrin, dans son éditorial. "Celles que les impétrants venus d'ailleurs sont bien forcés d'avaler s'ils veulent adopter le régime macronien".

"Notre-Dame-des-Landes, Ceta, CSG...": Libération fait la liste des "points de friction (qui) ne devraient pas manquer au sein du nouveau gouvernement". D'où le titre de une: "Clash en stock à l'Elysée".

 

 

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