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France: l'opposition de droite déposera un projet de loi anti-burkini

Moins d'une heure après que le Conseil d'Etat a suspendu un arrêté interdisant le port du burkini sur les plages de la commune de Villeneuve-Loubet, les Républicains, l'opposition de droite, annoncent qu'un projet de loi interdisant le port de ce costume de bain intégral sera déposé à l'Assemblée.

26 août 2016, 16:28
En France, le burkini cristallise les tensions intercommunautaires depuis plusieurs semaines.

Les Républicains déposeront dès la rentrée parlementaire française une proposition de loi visant à "sécuriser" les décisions des maires qui ont pris des arrêtés anti-burkini et ont été désavoués par le Conseil d'Etat, a annoncé un porte-parole des LR Guillaume Larrivé.

"Cette proposition de loi sera présentée à l'Assemblée nationale lors de la rentrée parlementaire en septembre", a dit le député sur BFM-TV. "Les islamistes veulent faire reculer la République. C'est la République qui doit faire reculer les islamistes".

Le Conseil d'Etat a suspendu vendredi un arrêté dit "anti-burkini" interdisant aux baigneurs portant des vêtements religieux l'accès aux plages de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes) au motif d'un trouble à l'ordre public. Pour l'avocat de la Ligue des droits de l'homme (LDH), Patrice Spinosi, cette décision à vocation à faire jurisprudence dans les autres communes concernées.

 

Pour Guillaume Larrivé, il faut donc que "le Parlement prenne pleinement ses responsabilités". "Nous sommes convaincus, avec les Républicains, avec Nicolas Sarkozy, que le pouvoir politique doit prendre ses responsabilités. C'est à la Nation d'affirmer un choix et ce choix ce doit être le refus absolu de la régression islamiste", a-t-il dit.

Le président de LR, Nicolas Sarkozy, a demandé une loi interdisant sur tout le territoire français le port du burkini, vêtement de bain recouvrant l'essentiel du corps, porté par des femmes musulmanes et interdit cet été dans plusieurs villes. Les arrêtés anti-burkini pris au nom de risques de troubles à l'ordre public divisent la classe politique française, y compris le gouvernement.

 

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