Excédé par le viol de son espace aérien par l’aviation russe, Recep Tayyip Erdogan, en déplacement au Japon, a brandi la menace économique en rappelant à Moscou ses intérêts commerciaux en Turquie.
La Turquie commence à perdre patience. Après les deux survols, ce week-end, du territoire turc par l’aviation russe, un nouvel incident a été dénoncé ce mardi par Ankara. Lors d’une des incursions, le pilote aurait même «accroché» son radar pendant environ deux minutes sur les F-16 turcs qui l’avaient intercepté, selon des sources diplomatiques.
À tel point que les autorités turques, qui ont déjà convoqué à deux reprises l’ambassadeur russe, parlent de réel «harcèlement». La Russie, elle, continue à se défendre en imputant le premier survol, samedi, à de «mauvaises conditions météorologiques dans cette zone», selon les propos du porte-parole du ministère de la Défense.
«Agir avec plus d’attention»
Mais les autorités turques ne l’entendent...