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Elections sous haute tension pour un scrutin qui s'annonce serré

Les Jamaïcains se rendent aujourd'hui aux urnes pour élire le nouveau parlement, trois mois après la démission du premier ministre Bruce Golding. Le scrutin a lieu dans un climat d'incertitude politique marqué par des violences surtout en fin de campagne électorale.

29 déc. 2011, 10:25
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Ces élections ont été précisément provoquées par la démission du Premier ministre travailliste Bruce Golding en septembre, suite à sa mauvaise gestion de l'extradition en 2010 vers les Etats-Unis du baron présumé de la drogue jamaïcain Christopher Coke, dit «Dudus».

Selon les sondages, le scrutin qui oppose le Parti travailliste (JLP) au Parti national du peuple (PNP), au pouvoir pendant 18 ans avant la victoire des travaillistes en 2007, pourrait être très serré.

La campagne électorale s'est officiellement achevée mardi à minuit dans la violence, une fusillade ayant éclaté lors d'un rassemblement du JLP à Westmoreland, à l'ouest de l'île. Un militant du parti a été tué et deux autres grièvement blessés.

Le Premier ministre travailliste Andrew Holness, et la candidate du PNP Portia Simpson Miller ont condamné cet incident. Si aucun couvre-feu n'a été instauré dans les zones sensibles de l'île, les forces de l'ordre sont largement mobilisées dans tout le pays.

Théoriquement, les élections auraient dû se tenir en septembre 2012, mais Andrew Holness, 39 ans, entré en fonctions après la démission de Bruce Golding, avait souhaité les avancer pour assurer sa légitimité.

La traque du narcotrafiquant présumé «Dudus» par les autorités jamaïcaines avait provoqué de violents affrontements en mai 2010 à Kingston entre police et armée d'un côté, et affidés de «Dudus» de l'autre. Bilan: au moins 76 morts. Ces heurts avaient alors obligé le gouvernement à proclamer l'état d'urgence.

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