Donald Trump a l’habitude de s’exprimer en 140 caractères sur Twitter. Mais cette fois, le président américain a opté pour un message plus radical, décliné en 59 tirs de missiles Tomahawk dans la nuit de jeudi à hier. Ils ont touché la base militaire aérienne d’Al-Chaayrate, faisant cinq morts et sept blessés dans les rangs de l’armée syrienne. Des avions militaires ont été détruits.
Ce sont les premières frappes américaines contre le régime depuis le début du conflit. Des représailles en forme d’avertissement au président Bachar al-Assad, responsable présumé de l’attaque à l’arme chimique de mardi dernier à Khan Cheikhoun, dans le nord-ouest, qui a fait au moins 86 morts. Cette frappe n’est-elle qu’une réaction épidermique traduisant l’indignation de l’Américain? Le conflit en Syrie est-il à un tournant? Tentative de décodage.
Donald Trump a pris tout le monde de court, l’ONU comprise, en faisant parler la poudre. Une réaction plutôt...