Qu’il est loin le temps où le roi Salman boudait l’arrivée du président américain Barack Obama, à l’aéroport de Riyad en avril 2016. Donald Trump a été accueilli samedi en grand ami de l’Arabie saoudite. Un royaume qui retrouve avec son allié stratégique une relation de confiance, nourrie par un désir partagé de faire des affaires et de rogner les ailes à l’ennemi commun iranien.
Riyad a concocté un programme spécial pour les deux jours de visite de Trump: réunion bilatérale samedi, puis rencontre avec les autres monarchies sunnites du Golfe, avant un sommet, hier, auquel ont été conviés une cinquantaine de chefs d’État arabo-musulmans qui ont écouté avec curiosité Donald Trump développer sa vision d’un «islam pacifiste».
Au-delà des mots...
L’Arabie, qui a toujours préféré les républicains aux démocrates, voit en Trump un «homme de deal» avec lequel Riyad peut aisément s’entendre. Cette première visite à l’étranger du...