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Corée du Sud: Trump voulait faire payer son mur au Mexique, il veut désormais facturer le bouclier anti-missiles à Séoul

Le bouclier anti-missiles américain sur sol sud-coréen devrait être opérationnel dans quelques jours. Le système, devisé à un milliard de dollars, devrait être partiellement payé par la Corée du Sud, selon Donald Trump. Mais du côté de Séoul, on n'est pas du même avis.

28 avr. 2017, 08:36
Le système doit protéger la Corée du Sud contre une éventuelle attaque de son voisin du Nord.

La Corée du Sud a refusé vendredi de payer pour un bouclier antimissile américain que Washington et Séoul installent dans le pays pour affronter les menaces nord-coréennes. Donald Trump lui a demandé de passer à la caisse pour ce projet à un milliard de dollars.

Les premiers éléments du système THAAD (Terminal High Altitude Area Defense) sont déjà arrivés sur un parcours de golf du comté de Seongju (sud), à 250 kilomètres au sud de Séoul, suscitant la colère de Pékin, dans un contexte de fortes tensions dans la péninsule.

Des responsables américains ont dit que le bouclier serait opérationnel dans les "prochains jours". "J'ai informé la Corée du Sud qu'il serait approprié qu'ils payent. C'est un système à un milliard de dollars", a déclaré M. Trump à l'agence Reuters: "C'est phénoménal, ça détruit des missiles direct dans le ciel".

 

"Pas de changement de position"

Séoul a toutefois répliqué qu'aux termes de l'accord sur la présence militaire américaine dans le pays, le Sud fournit le terrain du système THAAD et les infrastructures, tandis que Washington doit payer pour le déployer et le faire fonctionner.

"Il n'y a pas de changement dans cette position de base", a dit le ministère sud-coréen de la Défense dans un communiqué. Washington et Séoul sont liés par un traité de sécurité depuis la guerre de Corée (1950-53) et plus de 28'000 soldats américains sont déployés en Corée du Sud.

Les tensions se sont considérablement aggravées ces derniers temps dans la péninsule après une série de tirs de missiles par Pyongyang et les avertissements de Washington selon lesquelles l'option militaire était sur "la table".

 

La Maison Blanche souhaite que la Chine en fasse plus pour modérer les ardeurs nucléaires de son allié, mais Pékin est furieux du déploiement du THAAD, qui menace d'après lui l'équilibre régional et ses propres capacités balistiques.

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