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Corée du Nord: les deux suspectes dans l'assassinat de Kim Jong-nam disent avoir été piégées

Les deux suspects dans l'assassinat de Kim Jong-Nam disent être tombées dans un piège, croyant participer à des vidéos humoristiques. Le demi-frère du dirigeant de la Corée du Nord a été tué à l'aéroport de Kuala Lumpur.

26 févr. 2017, 09:13
Les enquêteurs malaisiens ont annoncé vendredi que le poison utilisé pour tuer Kim Jong-nam était du VX, une version plus mortelle du gaz sarin.

Les deux suspectes dans l'assassinat à l'aéroport de Kuala Lumpur de Kim Jong-nam, le demi-frère du dirigeant de la Corée du Nord, Kim Jong-un, affirment être tombées dans un piège. Elles expliquent qu'elles pensaient participer à des vidéos humoristiques.

L'une d'elles, une Indonésienne de 25 ans, a raconté samedi avoir reçu l'équivalent de 90 francs pour prendre part à ce qu'elle pensait être une émission de télévision type caméra cachée, selon un haut diplomate cité par les médias.

 

Arrêtée peu de temps après l'assassinat le 13 février de Kim Jong-nam avec un agent neurotoxique très puissant, elle a ajouté qu'elle pensait que le liquide en question était une sorte d'"huile pour bébé", a déclaré l'ambassadeur adjoint d'Indonésie en Malaisie, qui a rencontré la jeune femme samedi.

Des images de vidéosurveillance de l'attaque montrent Kim Jong-nam approché de dos par deux femmes, dont l'une lui projette apparemment quelque chose au visage. Cet homme corpulent âgé de 45 ans a succombé pendant son transfert à l'hôpital.

Une des assaillantes malade

Les enquêteurs malaisiens ont annoncé vendredi que le poison utilisé était du VX, une version plus mortelle du gaz sarin. L'agent neurotoxique s'attaque au système nerveux et musculaire et peut provoquer la mort en quelques minutes.

L'assaillante indonésienne, masseuse dans un spa, "a seulement dit que quelqu'un lui avait demandé de le faire", selon le diplomate. L'autre femme, une Vietnamienne de 28 ans, a été également été arrêtée après le meurtre, mais selon le diplomate, l'Indonésienne a assuré ne pas la connaître.

La Vietnamienne a déclaré "lors d'une rencontre avec le personnel de l'ambassade, qu'elle croyait jouer un rôle dans une vidéo humoristique", a déclaré le ministère vietnamien des affaires étrangères. Selon la police malaisienne, une de ces deux femmes est tombée malade durant sa détention, avec des vomissements.

 

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