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Autriche: le conservateur Sebastian Kurz, 31 ans, bien placé pour devenir le plus jeune dirigeant européen

A tout juste 31 ans, Sebastian Kurz pourrait bien devenir le plus jeune dirigeant européen. Avec son parti des conservateurs autrichiens, il est en tête des élections législatives, devant l'extrême-droite du FPÖ.

15 oct. 2017, 17:34
/ Màj. le 15 oct. 2017 à 20:55
A 31 ans, Sebastian Kurz pourrait accéder au poste de chancelier autrichien.

Le Parti populaire autrichien (ÖVP, conservateur) est arrivé en tête des élections législatives de dimanche. Plusieurs projections réalisées pour les médias autrichiens sur la base d'un décompte partiel l'affirment.

Le parti dirigé par le ministre des Affaires étrangères, Sebastian Kurz, 31 ans, aurait recueilli entre 30 et 31% des suffrages.

 

 

Il est ministre depuis six ans, mais a réussi à s'imposer comme la figure du renouveau en Autriche: le conservateur Sebastian Kurz, qui a remporté dimanche les législatives autrichiennes, s'apprête à devenir à 31 ans le plus jeune dirigeant européen.

"J'accepte ces nouvelles responsabilités avec beaucoup d'humilité", a réagi le "Wunderwuzzi" (enfant prodige) de la politique autrichienne qui va être chargé de former le prochain gouvernement au nom d'un parti chrétien-démocrate (ÖVP) qui était encore au plus bas il y a six mois.

A bout de souffle après dix années comme partenaire minoritaire de coalition de la gauche, cette vénérable formation, pilier de la politique autrichienne depuis la guerre, s'était offerte en mai à ce grand jeune homme au visage adolescent et à la popularité insolente.

Le ton toujours posé, M. Kurz a mis fin dans la foulée à la coalition formée avec les sociaux-démocrates du chancelier Christian Kern, de vingt ans son aîné, provoquant ce scrutin anticipé. La "Kurzmania" s'est illustrée tout au long de la campagne par la ferveur entourant ses meetings et les longues séances de selfies avec des militants de tous âges.

A une Autriche prospère mais insécurisée par la crise migratoire, il a offert une image de modernité et un discours de fermeté sur l'immigration.

Une coalition de M. Kurz avec la formation d'extrême droite FPÖ est d'ailleurs considérée comme scénario le plus probable à l'issue du scrutin, leurs positions s'étant rapprochées au point que le FPÖ a accusé le candidat conservateur de "plagier" son programme.

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