Le Tunisien de 40 ans interpellé en Allemagne dans l'enquête sur l'attentat au camion-bélier commis le 19 décembre à Berlin a été mis hors de cause et libéré. Un frein automatique installé sur le camion a par ailleurs permis d'éviter un carnage plus important, ont précisé jeudi les enquêteurs.
La suite des investigations a montré que ce ressortissant tunisien "n'était pas le possible contact d'Anis Amri", considéré par les autorités allemandes comme l'auteur de l'attentat et qui a trouvé la mort il y a une semaine aux abords de Milan, a précisé la porte-parole du parquet fédéral allemand. Le nom de ce Tunisien figurait dans le répertoire téléphonique du terroriste présumé.
Le ministère public allemand a aussi fourni des précisions sur l'attentat. Le système de freinage automatique du camion-bélier qui a tué 12 personnes a stoppé le véhicule après une course de 70 à 80 m et permis d'éviter ainsi un bilan plus lourd, a-t-il déclaré.
Des analyses ont également permis de montrer que l'arme avec laquelle Anis Amri, le principal suspect, a tiré sur la police italienne, le 23 décembre dernier aux portes de Milan, était du même calibre que celle utilisé dans la cabine du poids-lourd.
D'autres examens sont en cours pour établir avec certitude qu'il s'agit de la même arme, a indiqué Frauke Köhler, porte-parole du ministère public.