La chute d’Alep, quasiment encerclée par les forces du régime, au nord-ouest de la Syrie, serait un tournant majeur dans une guerre qui dure depuis déjà cinq ans.
Sur le plan diplomatique, le processus de paix de Vienne et de Genève est d’ores et déjà moribond. Au niveau local, l’offensive d’envergure lancée par l’armée syrienne, les bombardiers russes, le Hezbollah libanais, les milices chiites et leurs conseillers iraniens menace l’existence même de la rébellion anti-Bachar. La détermination russe et l’inaction américaine ont plongé l’opposition «non djihadiste» dans le désarroi. Menacée à Alep, elle bat aussi en retraite dans d’autres localités, recule face à la progression de l’armée syrienne vers la frontière turque. Sa disparition laisserait le terrain syrien en proie à un face-à-face entre le régime de Bachar el-Assad et l’Etat islamique.
Moscou court-circuite la sortie de crise
Imposer sa solution sur le terrain en faisant de Bachar el-Assad la...