Bruxelles s'efforçait mercredi de reprendre une vie normale malgré le maintien de l'alerte terroriste à son niveau maximal. Les écoles et universités ont rouvert et les métros circulent partiellement, sous haute surveillance policière.
"J'avais décidé de ne pas mettre mes enfants à l'école ce matin, mais j'ai changé d'avis tard hier soir pendant le dîner. La vie continue", a confié un père de famille de 47 ans, en conduisant ses deux fils à l'école. "Heureusement, les cours ne durent aujourd'hui que jusqu'à 13 heures", s'est réjoui de son côté Marc, 14 ans, qui a pris le bus pour rejoindre son établissement.
Les métros ont redémarré dans la matinée de mercredi, mais seulement partiellement et jusqu'à 22 heures, au lieu d'environ minuit d'ordinaire. Certaines lignes de métro et de trams n'étaient pas exploitées sur toute leur longueur, tandis que deux lignes de métro sont restées fermées.
Sur certaines lignes rouvertes, des stations n'étaient pas desservies. Les lignes de bus qui n'avaient pas été fermées, mais avaient connu des perturbations ces derniers jours, ont repris un fonctionnement normal, selon la Société des Transports intercommunaux de Bruxelles (Stib).
Quelque 300 policiers supplémentaires ont été mobilisés mercredi pour la protection des écoles bruxelloises. En outre, 200 militaires supplémentaires ont été affectés à la sécurisation du métro, a indiqué le ministère de l'Intérieur, se refusant à détailler le nombre total de forces de l'ordre mobilisées.
Lieux culturels
La ville de Bruxelles a annoncé mardi en fin d'après-midi la réouverture des lieux et centres culturels dont elle a la tutelle. Les grands musées fédéraux devaient cependant rester fermés.
Le degré d'alerte terroriste a été maintenu à son niveau maximal à Bruxelles, avait annoncé lundi soir le Premier ministre belge, Charles Michel. Il faisait état d'une menace toujours "sérieuse et imminente". Il doit en théorie être réévalué lundi 30 novembre.