La neige arrive. Les déneigeuses reprennent bientôt du service. 350'000 tonnes de sel attendent d'être déversées sur les routes suisses. Le Québec, lui, a décidé de s'en passer, ou presque. Certaines villes expérimentent un tout nouveau produit, moins polluant et plus économique: le jus de betterave à sucre. Le site d'information Mr. Mondialisation explique pourquoi:
Le sel trop polluant
Beaucoup ignorent que le sel de voirie est très nocif pour la santé et pour l'environnement. D'abord, l'abus de sel détériore les carrosseries des voitures. Ce sont ensuite les agricultures au bord des routes qui pâtissent de cette pollution, le sel étant un herbicide naturel. Celui-ci se retrouve aussi dans les cours d'eau, favorisant la propagation d'algues qui libèrent des substances toxiques. Finalement, les émanations peuvent affecter les voies respiratoires des passants.
La betterave, une solution miracle
Constatant que les réservoirs de jus de betterave ne gèlent jamais, une firme de l'Ontario a découvert sa propriété antigel. Ce produit a l'avantage d'être biodégradable et inoffensif pour la santé. Il se montre même plus efficace, puisqu'il résiste jusqu'à -28°C, contre -10°C pour le sel. Son prix est finalement dix fois moins élevé que son prédécesseur.
Pas tout à fait au point
Le seul inconvénient, c'est l'odeur dont se plaignent certaines municipalités. Pour que le jus soit toujours efficace, il faut aussi l'allier à un autre composant. C'est donc un mélange sel-betterave que les villes québécoises utilisent, ce qui permet tout de même une réduction de la pollution de 50%.