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Santé: une nouvelle étude démontre l'importance d'un régime alimentaire équilibré

Une nouvelle étude parue mercredi montre que de petites améliorations dans son alimentation permettent d’accroître nettement l'espérance de vie.

13 juil. 2017, 07:07
Des modifications de son régime alimentaire permettent d'améliorer nettement son espérance de vie.

 Apporter de petites améliorations à son régime alimentaire peut nettement accroître l'espérance de vie, selon une étude publiée mercredi. Céréales complètes, fruits, légumes et poisson ou acides gras (oméga-3) contribuent le plus à l'amélioration.

C'est la première recherche à montrer qu'une alimentation plus saine, pendant au moins douze ans, diminue notamment les risques de mortalité cardiovasculaire, soulignent les chercheurs de l'université de Harvard.

Ils ont analysé les liens entre des changements dans l'alimentation de près de 74'000 adultes pendant douze ans (1986-1998) et leurs risques de décéder pendant les douze années suivantes (1998-2010).

Pendant cette longue période de suivi, ils ont interrogé les participants sur leur régime alimentaire tous les quatre ans ainsi que sur leur mode de vie et leur état de santé tous les deux ans.

Bienfaits durables

L'étude montre qu'une amélioration du régime alimentaire pendant une période de douze ans se traduit par une réduction du risque de décéder les douze années suivantes.

"Nos résultats mettent en lumière les bienfaits durables pour la santé d'une amélioration de la qualité du régime alimentaire dans son ensemble", souligne Frank Hu, professeur à l'université de Harvard et principal auteur de l'étude, publiée dans la revue médicale américaine New England Journal of Medicine.

 

 

"Des habitudes alimentaires saines peuvent être adoptées selon les préférences culturelles et culinaires de chacun ainsi que son état de santé", ajoute-il.

Un accroissement de 20% de la qualité du régime alimentaire - qui peut être obtenu simplement en remplaçant une portion quotidienne de viande rouge ou de charcuterie par des fruits à coque ou des légumes - a été lié à une réduction de 8 à 17% du risque de mortalité.

En revanche, une détérioration de la qualité de l'alimentation a entraîné un accroissement du risque de décéder de 6 à 12% sur la même période.

 

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