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Pas de raison de risquer sa peau

Dans un tatouage, le talent du manilleur d’aiguille ne fait pas tout.

14 févr. 2017, 01:28
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Quel dessin? Quel style? A quel endroit? Ces questions sont légitimes. Une autre l’est aussi: avec qui? «Il faut bien faire la distinction entre un vrai artiste tatoueur professionnel, travaillant dans des conditions d’hygiène optimales et un vendeur à la sauvette proposant des ‘tatouages’ noirs temporaires, généralement l’été, sur les plages, avec des produits contenant de la paraphénylénediamine (PPD). Ces derniers sont en effet responsables d’une vague de réactions (eczéma de contact ou allergies) et de mises en garde répétées de l’Agence nationale du médicament et des produits de santé», rappelle le Pr Laurent Misery, chef du service de dermatologie à Brest et président de la Société française des sciences humaines sur la peau.

Contrairement à ces «vendeurs à la sauvette» (à fuir), les artistes tatoueurs professionnels suivent une formation d’hygiène par un organisme habilité et doivent déclarer leur activité à l’agence régionale de santé, comme le note, sur son...

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