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Dutronc de retour sur scène

22 déc. 2009, 10:27

Jacques Dutronc revient jouer le playboy pour une grande tournée à travers la France, la Belgique et la Suisse à partir de janvier 2010, après avoir délaissé la scène pendant 17 ans, trop occupé qu'il était par le «cinoche et la Corse».

La tournée démarrera par un concert le 8 janvier à Evry, puis cinq Zénith de Paris, avant la province et la Suisse avec un concert le 5 février 2010 à l'Arena de Genève.

Jacques Dutronc ne présente pas cette tournée comme la dernière. Mais «si toutes mes tournées sont espacées de 17 à 20 ans, oui c'est logique», il n'y en aura pas d'autres, reconnaît-il.

Pourquoi avoir attendu aussi longtemps? «Je faisais pas mal de cinoche. Et puis il y avait, surtout, la Corse!», devenue sa terre d'adoption, s'exclame-t-il, fidèle à sa réputation de dilettante.

Dans le studio de la région parisienne où il achève ses répétitions, Jacques Dutronc accueille les journalistes ses éternelles lunettes noires sur le nez, un cigare Cohiba à la main.

Sirotant un verre de saint-julien, il imite l'accent corse, ponctue l'interview d'histoires drôles et d'anecdotes: la fois où il a offert un cochon vivant à Mireille Mathieu pour son anniversaire, celle où il a fait croire au Tout-Paris qu'il était devenu écrivain avec la complicité de Bernard Pivot...

Cette nouvelle tournée, c'est «un peu la faute de Thomas», son fils, qui l'a convaincu l'année dernière alors qu'il se remettait d'une opération de la hanche. Au départ, il était même question d'une tournée commune, réunissant le père et le fils, qui s'est taillé un joli succès avec son album «Comme un manouche sans guitare». Mais l'idée a été abandonnée en raison d'incompatibilité d'agendas.

Fier et attendrissant, Jacques Dutronc est intarissable sur Thomas, le «meilleur duo» qu'il ait fait avec Françoise Hardy. Celui-ci devrait quand même faire une apparition sur quelques dates pour «faire le bœuf».

Le chanteur s'est un peu inquiété de sa voix «qui a pris un ton par rapport à 1966». Puissante, elle sonne remarquablement bien sur des versions rock, mais fidèles aux versions originales, de «Et moi, et moi, et moi» ou «La fille du Père Noël».

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