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Des dinosaures pas si carnivores que ça

22 déc. 2010, 16:15

La plupart des dinosaures théropodes à l'exception notable du T. Rex ou du vélociraptor étaient herbivores et non de féroces carnivores comme on le pense communément, selon des paléontologues américains. Ces chercheurs, Lindsay Zanno et Peter Makovicky, du Field Museum à Chicago ont, sur la base d'analyses statistiques, déterminé que le régime alimentaire de 90 espèces de dinosaures théropodes était constitué de plantes.

Ces résultats sont contraires à la vue la plus souvent partagée parmi les paléontologues selon laquelle presque tous les dinosaures théropodes chassaient des proies pour se nourrir, surtout ceux qui étaient les plus proches des ancêtres des oiseaux. «La plupart des théropodes étaient clairement adaptés à une vie de prédateur mais à un certain moment de l'évolution dans la lignée des oiseaux ces dinosaures sont devenus herbivores», explique Lindsay Zarro, dont les travaux paraissent dans les annales de l'Académie nationale américaine des sciences datées du 20-25 décembre.

Ces chercheurs ont ainsi trouvé près d'une demi-douzaine de traits anatomiques statistiquement liés à des indications directes de comportements herbivores dont un bec dépourvu de dent. «Après avoir établi une relation entre certaines évolutions anatomiques de ces dinosaures et des preuves directes d'habitudes alimentaires, nous avons recherché quelles autres espèces de théropodes partageaient les mêmes traits», poursuit la paléontologue.

«De cette manière nous avons pu déterminer lesquelles étaient herbivores et carnivores», ajoute-t-elle. Appliquant cette analyse, les chercheurs ont déterminé que 44% des espèces théropodes soit 90 distribuées sur six grands lignages étaient herbivores. Ils ont aussi conclu que les ancêtres de la plupart des dinosaures à plumes et des oiseaux modernes avaient déjà probablement perdu leur appétit pour la viande. Puisque le nombre de théropodes herbivores est aussi important, les supercarnivores comme le Tyrannosaurus rex et le Velociraptor, devraient être vus «davantage comme l'exception que la règle», selon ces chercheurs. /ats-afp

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