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«J’existe dans un gouffre et j’invite les musiciens à m’y rejoindre»

Le pianiste canadien sait mettre en scène son personnage sans altérer sa substance. C’est cela qu’il veut transmettre aux jeunes artistes du Gonzervatory, qu’il lance ce mois-ci.

15 déc. 2017, 02:41
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Ce soir-là, il joue à guichets fermés au théâtre du Crochetan, à Monthey (VS), et il nous reçoit dans sa chambre d’hôtel avec classe et bonhomie. Chilly Gonzales, dandy revendiqué de la scène pop mondiale, capable de trousser des bijoux d’albums en piano solo, de collaborer avec Peaches ou Feist, de remporter un Grammy Award pour son travail avec Daft Punk et même de rapper la main dans une marionnette avec Puppetmastaz. Les frontières, les limites, il n’en a pas vraiment cure. Et c’est cette liberté qu’il veut amener aux jeunes artistes qui pullulent sur la Toile en créant The Gonzervatory – on le surnomme aussi Gonzo – à Paris. Une sorte de «talent show» qui réunira sur scène une sélection de révélations dûment choisies par lui-même et son jury hétéroclite.

Chilly Gonzales, comment cette idée du Gonzervatory vous est-elle venue?

C’est l’accumulation assez logique de plein de projets que...

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