Sociétaire très apprécié de la Comédie française, chroniqueur à la politesse d’une exquise insolence sur Canal+ et France Inter, Guillaume Gallienne s’est fait connaître en tant que réalisateur en 2013 avec son premier long-métrage, «Les garçons et Guillaume, à table!», primé à Cannes et récompensé par plusieurs Césars. «Maryline», son deuxième long-métrage, raconte la vie d’une jeune femme qui monte à Paris pour devenir actrice.
Guillaume Gallienne, qu’est-ce qui vous a inspiré ce nouveau film?
Une femme d’une grande humilité que j’ai rencontrée il y a quinze ans. Elle m’a raconté sa vie, ça m’a bouleversé et j’ai gardé l’envie de raconter l’histoire d’une femme qui n’a pas les mots pour se défendre. Pourquoi? Parce que j’ai toujours eu le verbe facile et que les taiseux m’impressionnent, m’intimident. Ils ont un mystère que je n’ai pas. J’ai donné des cours dans une banlieue parisienne, à Argenteuil. Certains gamins m’ont marqué...