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«Là où l’humain se met le plus à nu»

Récompensé à Cannes, le cinéaste russe Andreï Zviaguintsev file une nouvelle métaphore de la société russe et d’un monde déshumanisé. Rencontre.

20 sept. 2017, 00:59
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Primé pour chacun de ses films, Andreï Zviaguintsev a reçu cette année à Cannes le Prix du jury pour «Faute d’amour», son cinquième long-métrage après «Le retour», «Le bannissement», «Elena» et «Léviathan». Fidèle à sa patte d’auteur et ses préoccupations bergmaniennes, le réalisateur russe nous livre un nouveau film sur l’incommunicabilité, où la forme transcende le fond pour révéler une société patriarcale oublieuse de ses citoyens…

Andreï Zviaguintsev, quel est le point de départ de «Faute d’amour»? L’association Liza Alerte pour la recherche des disparus?

Nous sommes tombés sur cette association par hasard. Mon scénariste, Oleg Neguine, l’a découverte sur internet. La création de ce mouvement est liée à un événement tragique: la disparition de Liza, une fille de 6 ou 8 ans. L’un des participants à la battue qui s’est organisée à la va-vite pour la retrouver a fondé ce mouvement après que Liza ait été retrouvée morte. Ils...

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