Patrick Pruniaux, 45 ans, vit son premier Salon international de la haute horlogerie (SIHH) à Genève en tant que patron d’Ulysse Nardin. Il se dit très admiratif de la marque dont il a «hérité», après être passé par Tag Heuer et Apple, notamment.
Un temps spécialiste des chronomètres de marine, Ulysse Nardin garde, depuis les Montagnes neuchâteloises, un attachement à la mer. Patrick Pruniaux assume avec bonheur cet héritage, tout en soulignant que la marque est d’abord le produit de l’endroit où elle est fabriquée.
L’horlogerie a traversé une dépression. Comment Ulysse Nardin sort-elle de ce gros temps?
Nous avons suivi le mouvement de l’industrie. Je ne peux donner ni chiffres de production, ni nombre d’emplois.
Comment avez-vous trouvé l’entreprise à votre arrivée?
C’est une société qui possède une forme d’humilité, d’authenticité, l’attachement à un terroir, tout cela se sent. Ulysse Nardin est restée en retrait par rapport au marketing...