A Jiangsu, une sorte de colza en fleur surligne les routes grises du parc industriel de la baie de Jiangyin, à deux heures au nord de Shanghai.
Le ciel est bas, l’air, épais. L’indice de qualité de l’air qui s’affiche sur les cartes de smartphone mentionne «160». C’est à peu près deux fois la concentration en particules fines, ozone et dioxyde d’azote suffisante pour attribuer la pire note à la qualité de l’air sur n’importe laquelle des échelles européennes existantes.
Dans cette brume odorante un bus lâche, en début de matinée, sa cargaison de business (wo) men neuchâtelois devant les ateliers du siège d’Envision Energy, une firme chinoise de construction d’éoliennes.
De la construction au service en ligne
A l’entrée de deux gigantesques halles, des panneaux indiquent le processus complexe qui préside à la production d’aérogénérateurs géants destinés aux crêtes chinoises comme aux embruns de la mer du Nord.
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