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Pièces de rechange dans l'horlogerie: l'enquête préalable se poursuit

Suite dans l'affaire des pièces de rechange dans le secteur horloger. La Commission de la concurrence (COMCO) a encore besoin d'éléments pour décider si oui ou non elle ouvrira une enquête.

16 oct. 2017, 17:47
La COMCO a reçu des plaintes de réparateurs indépendants disant n'avoir plus accès à des pièces détachées, mais aussi de clients mécontents de ne pas pouvoir réparer leurs montres où ils le souhaitaient.

La Commission de la concurrence (COMCO) poursuit son enquête préalable après avoir reçu des plaintes d'horlogers indépendants évoquant des restrictions à la fourniture de pièces de rechange. Elle n'est pas encore en mesure de décider si elle va ouvrir une enquête.

"Nous avons lancé un 2e tour de questions aux entreprises", a déclaré lundi à Patrik Ducrey, chargé de communication de la COMCO. Dans un premier temps, l'organisme pensait conclure son enquête préalable à l'automne.

"Nous déciderons au 1er trimestre 2018 si nous ouvrons une enquête ou pas", a ajouté Patrik Ducrey. La COMCO a reçu des plaintes de réparateurs indépendants disant n'avoir plus accès à des pièces détachées, mais aussi de clients mécontents de ne pas pouvoir réparer leurs montres où ils le souhaitaient.

Plusieurs marques touchées

Plusieurs marques de différents groupes horlogers sont concernées. Une enquête de la COMCO pourrait déboucher sur une amende et pousser les principaux acteurs de l'industrie tels que Swatch Group, Richemont et Rolex à proposer des pièces de rechange en dehors de leurs réseaux agréés.

Si les fabricants de montres soutiennent que seuls leurs centres de réparation agréés offrent un service de qualité aux clients, les réparateurs indépendants assurent de leur côté proposer des prestations meilleur marché et souvent plus rapides. Ils ajoutent que les clients devraient être libres de faire ce qu'ils veulent de leurs montres.

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