Le sous-traitant horloger chaux-de-fonnier Monnier, installé en dessous d’Ulysse Nardin sur la rue de Morgarten, s’apprête à licencier 22 de ses 75 employés. L’annonce, de source horlogère, suit presque immédiatement les 60 licenciements prononcés hier matin aux Brenets par l’entreprise Petit-Jean.
«En plus petit, l’entreprise chaux-de-fonnière poursuit le même genre d’activités que Petit-Jean et elle subit la même chute incroyable des commandes», explique le secrétaire syndical d’Unia Francesco Pirès, associé comme partenaire à la procédure de consultation du personnel pour tenter de réduire la facture humaine. Celle-ci, éventuellement prolongeable, durera sept jours ouvrables. Unia espère qu’un plan social pourra être mis sur pied, mais il risque d’être moins bon que celui de Petit-Jean, qui avait largement provisionné en cas de coup dur.
La direction de l’entreprise explique que, compte tenu de la conjoncture, les mesures de chômage partiel ne suffiront pas à absorber la baisse drastique des commandes. «C’est avec...