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La maladie d’amour d’un Japonais

Kenji Tsuchiya est sous le charme de La Chaux-de-Fonds depuis trois ans. Actif au sein de la Manufacture La Joux-Perret, c’est la mort dans l’âme qu’il fait ses valises pour retourner à Tokyo.

13 juin 2017, 01:08
Horloger japonais qui doit repartir a Tokyo.

LA CHAUX-DE-FONDS 1/06/2017
Photo: Christian Galley

Dans l’appartement d’hôtes que ce Japonais de 39 ans occupe depuis trois ans, il n’y a étonnamment pas la moindre référence ostensible à son pays d’origine. «Je n’ai pas accroché de photo du mont Fuji au mur», lâche cet homme de 39 ans. Kenji Tsuchiya n’a pas le mal du pays, bien au contraire. Le sourire irradiant son visage en permanence s’éclipse à l’évocation de son prochain départ. «C’est vraiment dommage. Je suis triste.» Il a vécu une véritable histoire d’amour avec la Métropole horlogère malgré le souvenir d’une première visite en 2006 qui ne lui avait pas laissé un souvenir impérissable. «J’avais profité d’un déplacement à la foire horlogère de Bâle pour venir visiter le MIH et me promener dans les rues. Je n’ai pas ressenti alors de coup de cœur pour La Chaux-de-Fonds.»

Premiers pas difficiles

Huit ans s’écoulèrent au cadran de...

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