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L'horlogerie se prépare à faire briller le label Swissmade

La nouvelle réglementation du swiss made entrera en vigueur le 1er janvier 2017. La majorité des fabricants horlogers étaient favorables à un durcissement des conditions, mais la transition ne sera pas pour autant sans douleur.

07 nov. 2016, 14:43
La nouvelle législation sur le swissmade entre en vigueur le premier janvier 2017

"Les fabricants horlogers auront deux ans, soit jusqu'à fin 2018 pour s'adapter aux nouvelles directives", a déclaré Yves Bugmann, chef de la division juridique de la Fédération de l'industrie horlogère suisse (FH) lors d'un colloque à l'Université de Neuchâtel.

Cela permettra d'écouler par exemple les stocks de boîtes de montre. Avec la nouvelle ordonnance qui entre en vigueur en janvier, 60% du coût de revient de la montre devra être effectué en Suisse pour obtenir le label swiss made, le développement technique devra aussi être fait en Suisse.

Montres connectées aussi

La réglementation est exigeante dans le domaine du mouvement, le coeur de la montre, dont 60% au minimum du coût de revient devra être suisse et dont le développement technique devra être fait dans le pays.

"Nous voulions au départ, un taux de 80% pour les mouvements mécaniques", mais cela était contraire aux accords de l'Organisation mondiale du commerce et au traité de libre-échange avec la Chine et nous y avons renoncé" , ajoute Yves Bugmann.

Toutefois, les montres connectées n'échapperont pas aux exigences du swiss made. "Le mouvement devra être suisse pour obtenir le label", ajoute le juriste de la FH.

Le nom "Suisse" aussi protégé

Pour ne pas créer d'embûches insurmontables pour les horlogers, le coût d'une matière indisponible ou disponible en quantité insuffisante en Suisse pourra être exclu du coût de revient. Le coût du diamant sera par exemple enlevé du coût de revient, mais pas celui du sertissage, ajoute Yves Bugmann.

La nouvelle loi Swissness ne permettra pas uniquement de protéger le mot "swiss made", mais aussi le nom "Suisse" dans toutes les langues ainsi que la croix suisse ou des signes pouvant être confondus avec elle.

"Dans un contexte mondialisé, pouvoir proposer une traçabilité et une authenticité donne un avantage sur le marché", a déclaré de son côté Nadège Sougy, présidente du conseil scientifique de l'Institut L'Homme et le Temps au Musée international d'horlogerie de La Chaux-de-Fonds. 

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