Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Johann Schneider-Ammann croit en une reprise de l'horlogerie

Pour Johann Schneider-Ammann, chef du Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche (DERF), une reprise de l'horlogerie est possible dans les mois à venir. A condition de réduire les coûts et d'améliorer la flexibilité.

20 juin 2017, 15:11
Le conseiller fédéral a assisté à l'inauguration du salon EPHJ-EPMT-SMT qui rassemble durant quatre jours à Genève les acteurs de l'horlogerie, des technologies médicales ou des microtechnologies.

Johann Schneider-Ammann est persuadé que l'industrie horlogère peut connaître une reprise dans les prochains mois. Le conseiller fédéral a ouvert mardi à Genève le salon des sous-traitants en ciblant l'inflation d'initiatives populaires et parlementaires.

Certaines parmi elles ont parfois une valeur "douteuse", a estimé le conseiller fédéral au début des quatre jours du salon EPHJ-EPMT-SMT qui rassemble les acteurs de l'horlogerie, des technologies médicales ou des microtechnologies.

Ce phénomène détériore les conditions-cadres "centrales pour notre prospérité économique". Le ministre de l'économie a par ailleurs tenu à remercier les industriels pour leur combat contre la bureaucratie.

Réduction des coûts

Le chef du Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche (DERF) a salué "la croissance la plus favorable" en six ans pour l'industrie suisse, notamment celle des machines et la pharma.

L'horlogerie reste elle en dessous des attentes. Selon lui, la branche peut connaître une reprise ces prochains mois en réduisant les coûts et avec davantage de flexibilité.

Face aux incertitudes politiques, la Suisse doit continuer à s'appuyer sur "l'innovation" et la "qualité", estime le conseiller fédéral. Et d'évoquer une nouvelle fois la formation, la recherche, une économie libérale et un partenariat social "solide".

Plus de 800 exposants

Mais Schneider-Ammann a aussi salué le salon qui regroupe plusieurs secteurs différents. Les technologies d'une branche provoquent souvent "les innovations les plus productives dans d'autres branches", a-t-il aussi expliqué.

Le conseiller fédéral inaugurait pour la première fois ce salon des sous-traitants. Convié à de nombreuses reprises, il a mentionné les contraintes liées à la session parlementaire avec laquelle la réunion coïncidait toujours, mais pas cette année. "J'ai évidemment sauté sur l'occasion", a-t-il affirmé. Plus de 800 exposants participent, dont un quart de Suisse alémanique. Au total, quelque 20'000 visiteurs professionnels sont attendus.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias