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Horlogerie: la première montre-bracelet à quartz était inventée à Neuchâtel il y a 50 ans

En 1967, des ingénieurs du Centre Electronique Horloger de Neuchâtel inventaient la toute première montre-bracelet à quartz. Une technologie que les Japonais n'allaient pas tarder à s'approprier, avant que Swatch ne reprennent la main 15 ans plus tard.

05 sept. 2017, 11:21
Voilà la Beta 1, la toute première montre-bracelet à quartz du monde.

La montre-bracelet électronique à quartz célèbre cette année son 50e anniversaire. Cette innovation qui a révolutionné l'horlogerie remonte à 1967, lorsque les premiers prototypes ont été créés dans des laboratoires neuchâtelois.

Dans les années 1960, la microélectronique vivait ses premiers balbutiements. Des horloges à quartz de grande dimension existaient déjà, mais leur consommation était bien trop élevée par rapport à la taille d'une montre-bracelet et aux capacités des piles de l'époque.

Les premiers spécimens naissent à Neuchâtel au sein du Centre Electronique Horloger (CEH), l'un des ancêtres du Centre Suisse d'Electronique et de Microtechnique (CSEM). Il aura fallu cinq ans pour développer "Beta 1" et "Beta 2".

Vainqueurs

Ces modèles sont présentés discrètement au concours annuel de précision de la Société Suisse de Chronométrie. Quelques mois plus tard, ces montres font sensation en raflant les dix premières places de la compétition opposant les garde-temps suisses et japonais.

En matière de commercialisation, l'industrie suisse s'est fait griller la politesse par le Japon. Mais en dépit de ce virage mal négocié, ces ingénieurs et scientifiques ont continué à multiplier les innovations, a souligné le CSEM mardi dans un communiqué.

Ils donneront naissance à un tissu et une culture uniques de l'électronique miniaturisée dans la région de Neuchâtel. Et c'est une montre à quartz, la Swatch, qui permettra quinze ans plus tard le renouveau de l'horlogerie suisse.

Le CSEM a organisé un événement mardi pour célébrer cet anniversaire, à Microcity à Neuchâtel. Au programme: une intervention de Daniel Borel (fondateur de Logitech) et une table ronde sur les défis à relever concernant les composants et dispositifs microélectroniques couplés à l'intelligence artificielle.

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