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France: les bureaux de l'horloger chaux-de-fonnier Girard-Perregaux braqués à Paris, 530'000 francs de butin

Deux malfrats ont braqué les bureaux parisiens de l'horloger de luxe chaux-de-fonnier Girard-Perregaux. Ils se sont faits passer pour des coursiers pour entrer et sont repartis avec un butin de plus d'un demi-million de francs.

20 oct. 2016, 21:22
Les malfrats ont pénétré dans ce bâtiment de la célèbre Rue de la Paix à Paris, où se trouvent les bureaux de l'horloger.

Deux hommes ont braqué jeudi en fin d'après-midi les bureaux de l'horloger de luxe chaux-de-fonnier Girard-Perregaux dans la célèbre rue de la Paix à Paris. Le butin dérobé est évalué à environ 500'000 euros (environ 543'000 francs).

Vers 17h00, "deux hommes se sont faits passer pour des coursiers pour se faire ouvrir la porte", a expliqué une source policière. Une fois entrés, ils ont menacé le personnel avec notamment des bombes lacrymogènes, selon une autre source policière. Les deux hommes se sont enfuis "avec une dizaine de montres" pour un préjudice "estimé à 500'000 euros", selon une de ces sources.

Il s'agit "de bureaux de la maison de haute horlogerie Girard-Perregaux", a confirmé un porte-parole du groupe Kering, propriétaire de la maison Girard-Perregaux et du joaillier Boucheron, situé dans le même bâtiment. Le porte-parole a ajouté qu'il n'y avait pas de blessé mais n'a pas confirmé le montant.

La police était sur place en début de soirée, selon un journaliste de l'AFP. Aucun signe du casse n'était visible depuis l'extérieur du bâtiment de la rue de Paix, qui héberge plusieurs marques de luxe.

Chopard avait subi le même sort

Au mois de mars, deux braqueurs avaient dévalisé en plein après-midi une bijouterie Chopard place Vendôme, à deux pas de la rue de la Paix. Ils avaient pénétré dans le magasin à l'heure du déjeuner et, sous la menace d'un pistolet et d'une grenade, étaient repartis avec un butin indéterminé. Une autre boutique de la célèbre marque avait déjà été victime d'un vol similaire non loin du palais de l'Elysée.

Le quartier avait vu sa sécurité renforcée après qu'en 2014, plusieurs bijouteries de luxe de la place, où se trouve aussi le ministère français de la justice, ont été victimes de braquages.

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