Dans 50 jours, la COP21, la conférence des Nations unies sur les changements climatiques, ouvrira ses travaux à Paris. Dans cette perspective, on s’active tous azimuts. Sur le plan économique, beaucoup pensent qu’il s’agit de changer de logiciel. Les défis sont nombreux, les réponses diverses, les moyens disparates.
Les Etats doivent engager des efforts bien plus importants pour limiter la hausse des températures moyennes autour de l’objectif de deux degrés Celsius fixé par l’ONU, relève un rapport du cabinet d’audit PriceWaterhousCoopers. «Les chiffres de 2014 laissent penser que l’on se trouve à un tournant» pour parvenir à une croissance moins dépendante, indique-t-il. Le produit intérieur brut mondial a progressé de 3,2% l’an dernier, tandis que les émissions de carbone ont augmenté de «seulement» 0,5%.
Depuis 2008
Le cabinet d’audit publie des chiffres depuis 2008 sur l’intensité carbone de l’économie mondiale. Précisément, la quantité de gaz à effet de serre émis...