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Fleurier: l'entreprise horlogère Parmigiani envisage de licencier une trentaine de personnes

L’entreprise horlogère Parmigiani, à Fleurier, prévoit de licencier une trentaine de collaborateurs sur la centaine d’employés. Des raisons économique expliquent cette décision selon les informations de la radio régionale RTN. Au début du mois, la marque s’était déjà séparée de son directeur Jean-Marc Jacot.

07 oct. 2015, 19:59
/ Màj. le 08 oct. 2015 à 07:01
La manufacture Parmigiani à Fleurier.

Mercredi après-midi,  le personnel a été convoqué par la direction qui les a informés qu’une procédure de licenciements collectifs est en cours. Le syndicat Unia a informé les employés qu'il les épaulera pendant les discussions qui se dérouleront jusqu'au 22 octobre. Comme le veut la procédure de consultation, les collaborateurs peuvent faire des propositions à la direction de l’entreprise afin de tenter de diminuer le nombre de suppressions d’emplois. 

Des raisons économiques conduiraient à cette décision. Pour l’entreprise, la situation se serait notamment détériorée sur les marchés russes, chinois et au Moyen-Orient. Hier soir, l’entreprise ne voulait pas donner d’autres informations.

Directeur parti

Au début du mois, le CEO Jean-Marc Jacot a quitté ses fonctions opérationnelles. La direction a été reprise par Marc Gaudreault, directeur des opérations, épaulé par le comité de direction de sept personnes. Il n’est pour l’instant pas prévu de chercher un remplaçant à l'ancien directeur de la marque.

Chez Parmigiani, on avait précisé que ce départ à la retraite avec effet immédiat n’était pas une surprise puisqu’il en était question depuis plus de deux ans. Âgé de 66 ans, Jean-Marc Jacot va rester le délégué aux affaires horlogères de la Fondation Sandoz et va continuer de siéger au sein du Conseil d’administration de Parmigiani Fleurier. 

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