Première étape, un passage à la banque. Un jet privé, ça ne s’achète pas comme on le ferait pour un canapé, mais plutôt comme pour une voiture très très chère, on demande un leasing calculé selon un certain apport de fonds propres. Cela tombe bien, les deux grandes banques, UBS et Credit Suisse, ou encore Société Générale, ont pignon sur Palexpo, lors du Salon européen de l’aviation d’affaires Ebace, qui se tenait cette semaine à Genève (notre édition de samedi dernier). Le secteur, qui représente 1% du PIB du canton d’après une étude dévoilée par l’Association genevoise de l’aviation d’affaires (Agaa) – soit près d’un demi-milliard de francs – est encore chahuté depuis la crise financière de 2008.
«Nous nous dirigeons vers une embellie», note Eymeric Segard, patron de la société de courtage LunaJets. Cependant, la reprise est lente, de l’ordre de 3 à 4% sur les quatre premiers...