Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Transport aérien: Easyjet souffre de la concurrence et voit son bénéfice net annuel chuter

En raison d'une concurrence importante dans le secteur, Easyjet a vu son bénéfice net annuel chuter de 30%. La compagnie britannique prévoit une amélioration pour l'année à venir.

21 nov. 2017, 09:48
Le bénéfice net annuel d'EasyJet a décroché de 30% du fait d'une concurrence exacerbée dans le secteur aérien.

Le bénéfice net annuel d'EasyJet a décroché de 30% du fait d'une concurrence exacerbée dans le secteur aérien. La compagnie britannique prévoit un rebond de ce profit lors de l'année à venir.

Entre octobre 2016 et septembre 2017, période de son exercice comptable, la compagnie au logo orange et blanc a dégagé un bénéfice net de 305 millions de livres (398 millions de francs), a-t-elle annoncé mardi dans un communiqué.

Le bénéfice avant impôt du transporteur leader sur les aéroports de Genève et Bâle-Mulhouse a diminué de 17% à 408 millions de livres, bien que la compagnie ait transporté un nombre record de 80,2 millions de passagers, en hausse de presque 10%. Le chiffre d'affaires a grimpé de 8% à 5,047 milliards de livres (6,59 milliards de francs).

Le revenu net du billet par siège a diminué de 7,8% à taux de change constant, EasyJet évoquant "un environnement tarifaire agressif" entre les compagnies qui se battent pour des parts de marché.

Concurrence effrénée

EasyJet est en concurrence avec d'autres compagnies à bas coûts, tout d'abord Ryanair, la première compagnie européenne en nombre de passagers transportés malgré ses récents problèmes d'annulations de vols. Mais d'autres compagnies à faible prix sont en train de monter, comme Norwegian, tandis que les groupes "historiques" cherchent à diminuer leurs tarifs voire à lancer leurs propres offres à bas coût.

Cette concurrence effrénée a entraîné la faillite ou de graves difficultés pour plusieurs compagnies du secteur, comme la britannique Monarch, l'allemande Air Berlin ou l'italienne Alitalia.

Les profits d'EasyJet ont aussi subi l'impact négatif de la dépréciation de la livre sterling consécutive au référendum sur le Brexit, qui a élevé sa facture en carburant réglée en dollars - même si le groupe a bénéficié par ailleurs de la baisse des prix mondiaux du pétrole.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias