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Switcher: un acquéreur a déboursé 250 000 francs pour racheter les stocks de la marque en faillite

La vente aux enchères de près de 500 000 pièces de la marque Switcher fut rapide. Un acquéreur a déboursé 250 000 francs pour acheter le tout. Il reste encore des vêtements à vendre, ainsi qu'un immeuble au Mont-sur-Lausanne (VD).

20 févr. 2017, 13:19
L'acquéreur devra encore payer les frais de dédouanement.

Les centaines de milliers de vêtements Switcher ont vite trouvé preneur lundi lors de la vente aux enchères à Lausanne. Au final, un acquéreur a mis 250'000 francs pour emporter le lot de 467'000 pièces issues de la faillite de l'entreprise en mai dernier.

"Ce sont de très bons produits, de la bonne qualité. C'était très triste que Switcher ait fait faillite", a commenté Hasan Berisha, patron de R.B. Import Export à Bâle, après avoir remporté les enchères.

Les milliers de t-shirts, vestes et autres polaires devraient partir pour le Kosovo, l'Albanie, la Macédoine, notamment. "Nous avons avons déjà des acheteurs, des gens qui se sont engagés", poursuit le responsable.

Prix (trop) élevé

Quant au prix de 250'000 francs, il est un peu haut. "Moins cher, cela aurait été encore mieux", sourit Hasan Berisha, qui visiblement avait prévu de mettre environ 200'000 francs dans l'affaire. Une trentaine de personnes étaient présentes dès 9h30 dans la salle des ventes juridiques de l'Office des faillites de l'arrondissement de Lausanne.

La mise de départ était fixée à 50'000 francs. D'autres sociétés d'import-export étaient représentées. Mais le concurrent le plus sérieux de R.B. Import s'est révélé être Migros Genève qui est allé jusqu'à 247'000 francs pour mettre la main sur les 467'123 vêtements.

Frais de douane

"C'est étonnant", remarquait-on chez R.B. Import. Le représentant de Migros Genève n'a pas voulu répondre aux questions de la presse à l'issue de la vente.

L'acquéreur devra encore payer plus de 50'000 francs de frais pour l'inventaire, les douanes et l'enlèvement des 600 palettes qui attendent dans l'entrepôt de Penthalaz (VD). Si la marchandise avait été importée en Suisse, le dédouanement aurait pu coûter au maximum 164'000 francs.

Immeuble également en vente

Cette vente a permis d'écouler une grande partie du stock de Switcher. Il reste des vêtements dans d'autres locaux, mais le mode de vente sera déterminé ultérieurement. Un immeuble, propriété de Switcher au Mont-sur-Lausanne, sera également vendu.

En raison de la procédure toujours en cours, l'Office des faillites ne divulgue pas l'état des pertes et des créances. Au moment de la faillite, on parlait de plusieurs millions,

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