Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Poste, CFF, Ruag... les patrons des ex-régies fédérales ne doivent pas être mieux payés qu'un conseiller fédéral

Pour le Conseil national, les dirigeants de La Poste, des CFF ou de Ruag ne doivent pas gagner plus qu'un conseiller fédéral. Aujourd'hui, les patrons des ex-régies touchent parfois le double d'un ministre.

11 sept. 2017, 18:51
Avec plus d'un million de francs par an, Andreas Meyer, le patron des CFF, est deux fois mieux payé qu'un conseiller fédéral.

Les patrons des ex-régies fédérales ne devraient pas toucher des revenus mirobolants. Le National a tacitement adopté lundi une initiative parlementaire qui veut les plafonner à ce que gagne un conseiller fédéral. Le Conseil des Etats doit encore trancher.

Le texte déposé par Susanne Leutenegger Oberholzer (PS/BL) plaide pour une limite supérieure pour la rétribution des patrons des ex-régies. La socialiste évoque le traitement brut des membres du Conseil fédéral, y compris toutes les prestations telles que la poursuite du versement du salaire après que la personne a quitté ses fonctions.

En tenant compte des divers avantages des ministres et de la rente qu'ils reçoivent après leur départ, le plafond dépasserait de loin les 475'000 francs par an que reçoit un ministre (445'000 francs plus une indemnité de représentation de 30'000 francs, non imposable).

A titre de comparaison, la directrice de La Poste Susanne Ruoff a empoché 984'500 francs en 2015, le directeur général des CFF Andreas Meyer 1,046 million et le patron de RUAG Urs Breitmeier environ 1,01 million.

Ces salaires suscitent un fort mécontentement au sein de la population, d'autant plus que ces entreprises ne sont soumises aux règles du marché que de manière limitée, a remarqué Valérie Piller Carrard (PS/FR), au nom de la commission.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias