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On se dispute la course dans Paris

13 déc. 2017, 00:50
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Dourmoushe a le verbe facile et le rire contagieux. «C’est la jungle!» Voilà comment il décrit, en levant les bras au ciel, la concurrence à laquelle s’adonnent les chauffeurs privés comme lui dans Paris. Elle reflète l’âpre bataille qui se joue dans la capitale française, entre les diverses plateformes de transport, toutes nées dans le sillage d’Uber: Snapcar, Taxify ou encore Allocab et LeCab, axées sur la clientèle affaires, sur laquelle Dourmoushe offre ses services.

Comme beaucoup de ses collègues, il a démarré sur l’opérateur américain. Comme beaucoup de ses collègues, il n’avait aucune expérience dans le transport de personnes. «Je travaillais dans la restauration.» Et comme beaucoup de ses collègues, il y a vu l’opportunité de devenir indépendant. «C’était simple, il n’y avait qu’à télécharger l’application et s’inscrire.» Et il est plutôt ravi de son choix: «Si on travaille sérieusement, entre douze et quinze heures par jour, on peut...

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