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Les salaires réels ont progressé, en moyenne, de 1,1% l'an dernier en Suisse

0,7% de hausse nominale et une inflation négative de 0,4%: les salaires réels ont augmenté de 1,1% en 2016. Mais la progression des rémunérations des employés reste faible en Suisse depuis 5 ans.

28 avr. 2017, 11:01
Le pouvoir d'achat des salariés suisses a légèrement augmenté l'an dernier.

Les Suisses ont vu leur pouvoir d'achat légèrement augmenter en 2016. Les salaires nominaux ont progressé de 0,7% sur un an. Compte tenu d’un taux d’inflation négatif de -0,4%, les salaires réels ont, eux, enregistré une hausse de 1,1%.

La quasi-totalité des branches économiques a bénéficié d'une augmentation réelle des salaires favorisée par l'inflation négative, souligne vendredi l'Office fédéral de la statistique (OFS) dans un communiqué. Mais pour la cinquième année consécutive, l'évolution des salaires nominaux s'est située en dessous de la barre de 1%.

Les salariés au bénéfice d'une convention collective de travail (CCT) ont connu une progression de 0,4% de leurs rémunérations. "A fin 2015, au moment des prises de décision en matière de revalorisation salariale pour 2016, la croissance économique tant au niveau mondial qu'au niveau suisse restait peu dynamique. Une reprise jugée progressive quoique modérée était cependant attendue pour 2016", poursuit l'OFS.

Le secteur tertiaire a connu une hausse nominale de 0,8%, et réelle de 1,2% en moyenne. Les branches du commerce de gros (+2,2%) et des activités des services financiers, activités auxiliaires de services financiers et d'assurance (+2,1%) ont bénéficié des évolutions nominales les plus élevées. La branche du commerce ainsi que celle de la réparation d'automobiles et de motocycles a été la plus prétéritée avec une perte nominale de -0,4% et une stagnation des salaires réels.

Repli dans l'industrie du bois

Le secteur secondaire a lui affiché une progression nominale de 0,4% et réelle de 0,9%. Les augmentations nominales les plus fortes ont été enregistrées dans la branche des industries chimiques et pharmaceutiques (+1,5%).

Des baisses de salaires nominaux ont, par contre, été constatées dans la métallurgie et la fabrication de produits métalliques (-0,1%) et celle des industries alimentaires et du tabac (-0,2%). Elles ont cependant été légèrement compensées par des hausses de leurs salaires réels (respectivement de 0,4% et de 0,3%). Par contre, dans l'industrie du bois, du papier et de l'imprimerie, les rémunérations ont subi un recul à la fois 

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