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Les journalistes sont en colère contre les licenciements chez Tamedia

La colère est vive chez les journalistes. Plus de 150 professionnels des médias se sont réunis devant les locaux de Tamedia pour critiquer les licenciements prévus dans les journaux 24 heures et la Tribune de Genève.

27 sept. 2016, 15:05
L'éditeur zurichois prévoit 24 suppressions de poste.

Plus de 150 journalistes ont manifesté mardi en milieu de journée à Lausanne contre les licenciements annoncés. Aux cris de "Tamedia tue vos médias", ils ont défilé jusqu'à la gare pour dire leur colère contre la restructuration.

 

 

De nombreux manifestants étaient venus habillés de noir pour dire que l'éditeur zurichois Tamedia signifie "le deuil de la presse régionale romande" avec la restructuration annoncée quelques heures plus tôt. Pour la Tribune de Genève et 24 heures, "c'est une véritable saignée", a martelé Karim Di Matteo, membre de la Société des collaborateurs de 24 heures.

Alors que le groupe Tamedia réalise des "bénéfices énormes", il affaiblit les deux titres romands au lieu de les consolider. "Tamedia tue vos médias", a repris le responsable en déplorant qu'il n'y ait pas de "vases communicants" entre les secteurs de l'entreprise qui rapportent (petites annonces sur internet notamment) et les journaux qui traversent la crise.

La restructuration prévue porte "un coup terrible" à la presse romande. Elle lui fait courir le risque d'un pur et simple démantèlement, a relevé Karim Di Matteo.

Le président de la section vaudoise d'Impressum, le syndicat des journalistes, a quant à lui dénoncé "une décision sanglante, violente, inacceptable". Edgar Bloch a appelé à s'opposer aux licenciements: "on doit dire stop" à Tamedia et lui rappeler qu'il est un éditeur de presse.

"La presse va mal, Tamedia pète le feu", a lancé Yves Sancey de syndicom devant les manifestants réunis au pied de la tour Tamedia. Le responsable syndical a demandé à l'éditeur zurichois d'assumer ses responsabilités sociales. Après les prises de paroles, les manifestants sont descendus en cortège jusqu'à la gare.

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