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Les entreprises, principales victimes du contrôle des changes

L’instauration de ce mécanisme, il y a un an, a contribué à la très forte hausse des faillites. L’économie du pays s’est retrouvée quasiment paralysée.

29 juin 2016, 00:47
A pro-Euro demonstrator holds a European Union flag in front of Greek Parliament during a rally at Syntagma square in Athens, Thursday, July 9, 2015. Hopes that Greece can get a rescue deal that will prevent a catastrophic exit from the euro rose on Thursday, after key creditors said they were open to discussing how to ease the country's debt load, a long-time sticking point in their talks. (AP Photo/Petros Karadjias) Greece Bailout

ALEXIA KEFALAS

C’était il y a un an. Les débats autour d’un Grexit, sortie de la Grèce de la zone euro, s’amplifient. Le bras de fer entre Alexis Tsipras et les créanciers du pays (BCE, FMI, UE) est chaque jour un peu plus tendu, ces derniers se heurtant au refus du premier ministre grec d’imposer plus d’austérité. Les sommets européens et Eurogroupe extraordinaires se multiplient. En Grèce, la population, prise de panique, se met à retirer massivement son argent des banques. En moins de deux mois, les comptes bancaires se vident de plus de 30 milliards d’euros.

Pour arrêter l’hémorragie, le chef du gouvernement annonce alors, le 27 juin, la mise en place d’un contrôle des changes: les Grecs ne peuvent alors retirer que 60 euros par jour et par personne. La nouvelle a fait l’effet d’un coup de massue, l’économie du pays s’est retrouvée quasiment paralysée.

Conséquences immédiates

La...

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