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Les créanciers devront-ils envisager une remise de dette?

La dette du pays, qui s’élève à plus de 177% de son PIB, semble insurmontable. L’éclairage de Nils Soguel, professeur à l’IDHEAP de Lausanne.

24 déc. 2015, 01:49
A European Union left and the Greek flag wave above the ancient Parthenon temple, at the Acropolis Hill, in Athens on Monday, July 11, 2011.Greece's Socialist government on Monday named a five-member committee to head a euro50 billion ($71.2 billion) privatization program aimed at easing the country's euro340 billion ($484.2 billion) national debt. (AP Photo/Petros Giannakouris) Greece Financial Crisis

Les créanciers de la Grèce devront accepter tôt ou tard une remise de la dette. Pour Nils Soguel, professeur de finances publiques à l’Institut de hautes études en administration publique de Lausanne (IDHEAP), une péréquation européenne, à l’instar de celle qui existe en Suisse, devrait aussi être mise en place.

«Dans le cas grec, la responsabilité entre l’emprunteur et le créancier est partagée», a déclaré dans une interview à l’ats Nils Soguel. Les créanciers auraient dû être plus attentifs et ne pas prêter autant. Entre 2004 et 2006, la croissance en Europe était élevée. «On a donc fermé les yeux sur l’endettement lancinant de la Grèce et pensé que le boom économique allait permettre d’assurer la soutenabilité de la dette étatique», estime le professeur. La crise mondiale de fin 2008-2009 a rompu le ressort de la croissance, mettant du même coup en évidence le surendettement de l’Etat grec....

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