Les petites et moyennes entreprises (PME) de la branche MEM (machines, équipements électriques, métaux) vivent une fin d’année difficile. Au regard des licenciements déjà annoncés, le scénario d’une potentielle désindustrialisation inquiète la faîtière. Près de 18% des entreprises indiquent planifier une délocalisation, selon les résultats d’un sondage représentatif de ses quelque 1400 membres mené au troisième trimestre par Swissmechanic. Près de 3000 places de travail ont été supprimées depuis début 2015, et ce chiffre pourrait doubler d’ici à la fin de l’année, estime Swissmechanic. En sus, le recours au travail à temps partiel ou à un allongement de la durée de travail est patent. La crainte d’une perte de savoir-faire, qui affaiblirait la branche et même l’ensemble de l’économie suisse, est présente. «Par définition, la désindustrialisation est un changement provoqué par l’atrophie du secteur industriel. C’est exactement ce qui se passe actuellement», note le directeur de Swissmechanic Oliver Müller. ats
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