De la dentelle d’or, de l’émail grand feu, de la marqueterie de plume, du tourbillon dans tous les sens, des répétitions minute qui sonnent à tout va, des montres énormes, des mouvements extraplats, des designs qui font la part belle aux sports mécaniques: voile, Formule 1… On leur a parlé de crise toute l’année, mais à Genève, les horlogers sont de sortie, et ils fanfaronnent. Il y a bien, ici ou là, l’une ou l’autre montre en or, ronde, à trois aiguilles et cadran blanc. Mais alors, le cadran est en opale blanche!
Entrer dans les allées feutrées du Salon international de la haute horlogerie, c’est pénétrer dans un monde à part, où de folles créations s’offrent... en tout cas au regard. Presque toutes donnent l’heure, mais il faut parfois la chercher.
Lors de l’ouverture officielle, Fabienne Lupo, présidente de la Fondation de la haute horlogerie, organisatrice du salon, n’a...