Dans l'armée des horlogers, il y a un bataillon pour qui la montre, vecteur d'émotions universel, retrouvera la croissance en innovant sur son terrain: celui de l'art horloger qui se nourrit de joaillerie intemporelle, de design exceptionnel et de micro mécanique de précision. De l'autre, une milice de technophiles qui sont persuadés que la région peut et doit prendre le virage du connecté. Théâtre de la bataille: la Métropole horlogère. Jeudi à l'Heure Bleue, c'était le temps des négociations.
La journée internationale du marketing horloger a permis de confronter les points de vue qui, pour l'heure, semblent irréconciliables. Une chose est sûre: l'inventivité et les savoirs faire sont au rendez-vous. Le courage de se lancer sur des voies nouvelles, apparemment, pas toujours. En tout cas, c'est ce que semblaient se reprocher les uns, les autres dans la traditionnelle manifestation qui permet de tracer quelques perspectives pour la branche.
Morceaux choisis avant des précisions à lire dans nos édition payantes du vendredi 2 décembre.
"Quelle montre portera ma petite fille Nora née cette nuit?" Monika Maire, conseillère d'Etat, journée internationale du #MarketingHorloger
— Luc-Olivier Erard (@Sokiosque) 1 décembre 2016
"On a une perception de l'horlo très mécanique et artisanale. L'électronique est un levier de croissance" Ami Kapshitzer, #MarketingHorloger
— Luc-Olivier Erard (@Sokiosque) 1 décembre 2016
"La montre du futur sera simple, point." Jean-François Ruchonnet. #MarketingHorloger #horlogerie
— Luc-Olivier Erard (@Sokiosque) 1 décembre 2016
"Chez Richemont il faut 24 mois et 100 personnes pour sortir une montre, c'est n'importe quoi" Jean-François Ruchonnet #MarketingHorloger
— Luc-Olivier Erard (@Sokiosque) 1 décembre 2016
Salle: "est-ce qu'on ne sous-estime pas la dimension émotionnelle future de la montre connectée ?" #MarketingHorloger
— Luc-Olivier Erard (@Sokiosque) 1 décembre 2016
"On s'en fiche de la montre connectée, on ne va pas mourir" réponse de Jean-François Ruchonnet à Ami Kapshitzer #MarketingHorloger
— Luc-Olivier Erard (@Sokiosque) 1 décembre 2016