ANNE CHEYVIALLE
Les économistes scrutent le moindre indicateur pour mesurer l’impact du Brexit sur l’économie britannique. Celui sur les ventes de détail, thermomètre clé du climat de confiance, était particulièrement attendu pour juillet, premier mois complet après le vote favorable à une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Déjouant les nombreux pronostics pessimistes, les consommateurs n’ont pas boudé les magasins. Tout au contraire.
Les ventes ont vigoureusement progressé de 1,4%, un résultat bien supérieur au consensus tablant sur +0,1%, après un recul en juin de 0,9%. Le rebond concerne surtout le secteur non alimentaire, en hausse de 2,4%. Corroborant ce bon résultat, le géant britannique du bricolage, Kingfisher, a noté jeudi dernier que le référendum n’avait pas eu «d’impact clair sur la demande» dans ses magasins.
Une brise d’optimisme
Paradoxalement, le Brexit aurait eu un effet positif sur le commerce. Les boutiques londoniennes ont profité du regain de pouvoir d’achat...