La barre symbolique des 17 millions de passagers devrait être franchie cette année, celle des 25 millions se profile à horizon 2030: l’aéroport de Genève va devoir s’adapter à cette croissance. Mais sans réserve de terrain, sur un site entouré de résidents sensibles aux nuisances sonores et environnementales, l’équation s’avère complexe. Directeur de la plateforme depuis un peu plus d’un an, André Schneider compte sur son caractère d’«innovateur invétéré» pour la résoudre. Entretien.
Que retirez-vous de cette première année aux commandes de l’aéroport?
C’était une année riche en expériences! Il a fallu que je fasse connaissance avec mes collaborateurs, pour connaître leurs attentes et leur exposer ma manière de faire: celle qui consiste à n’écarter d’office aucune idée! Il semblerait que ce nouveau style est apprécié. Nous avons aussi réorganisé la direction, déterminé avec elle des objectifs stratégiques et demandé à nos personnels de définir nos valeurs. Il a fallu...