Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Bernard Tapie orchestre son retour en patron de presse

Avec l'appui du groupe Hersant, l'homme d'affaires revient sur le devant de la scène et, au grand dam de l'Elysée, nourrit des visées politiques.

22 déc. 2012, 00:01
data_art_6677754.jpg

Jusqu'au bout, l'Élysée a tout fait pour éviter un scénario cauchemar pourtant désormais devenu réalité: le retour tonitruant de Bernard Tapie sur le devant de la scène médiatique. Jusqu'au bout le suspense a duré, mais "La Provence" et "Nice-Matin" sont finalement bien tombés dans son escarcelle.

Le feuilleton a démarré en novembre quand Tapie s'est dit intéressé par le dossier Hersant. Très endetté (217 millions d'euros), engagé depuis un an dans un processus de démantèlement, le groupe Hersant Média (GHM) avait déjà vendu ses journaux en difficulté: "Paris Normandie", à deux journalistes, et son pôle en Champagne-Ardenne ("L'Union") au groupe belge Rossel, éditeur du "Soir" à Bruxelles et de "La Voix du Nord" en France. Il lui restait à se séparer de son pôle en région Paca, Provence-Alpes-Côte d'Azur ("La Provence, "Nice-Matin", "Var-Matin" et "Corse-Matin") et de ses titres outre-Mer, notamment aux Antilles.

Quelques noms ont circulé pour en reprendre...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias