«Espérons qu’en 2021, Corona soit de nouveau une marque de bière… Que positif soit de nouveau quelque chose de positif… Que quand on parle d’isoler, c’est d’un câble ou d’un bâtiment…» Les vœux que vient d’envoyer à ses amis l’écrivain-aventurier lausannois Olivier Racine donnent envie d’y croire et de s’évader.
Il y a cinq ans, dans «L’Express» et «L’Impartial», les ancêtres d’«ArcInfo», on racontait son périple en Corée du Nord où il s’était rendu pour offrir à Kim Jong-un un Toblerone géant et un petit morceau du Cervin. Début 2020, au moment où la planète commençait à se confiner, il publiait, en quatre tomes (rien que ça!) ses souvenirs d’aventurier entre 1988 et 1992. Titre de cette série: «A l’aventure» (éd. Paulo-Ramand, Paris).
Quatre ans à crapahuter à travers la planète pour un tour du monde un peu foutraque. Car l’homme, s’il est très bien organisé, est aussi un drôle d’hurluberlu. «Truculent, excessif, picaresque», l’a dépeint un journaliste. Et ses aventures sont à la hauteur du personnage. D’autant plus qu’il les raconte dans un style inimitable. On peine à le croire. Pourtant il affirme que tout ce qu’il raconte est vrai. «Même si je brode un peu, je dis toujours la vérité.»
Au moment où nous nous enfermons encore une fois, évadons-nous en plongeant dans les récits d’Olivier Racine. A lire sans masque… et sans oublier de rigoler. Car l’aventurier-écrivain est aussi un blagueur. Fin de ses vœux pour 2021: «… que Donald soit de nouveau juste un canard!»
La couverture du premier tome de la série de quatre livres d’Olivier Racine.